Le traumatisme infantile multiplie par 15 le risque de troubles borderline plus tard dans la vie

Les traumatismes infantiles les plus communs sont les violences psychologiques, physiques et sexuelles, ainsi que les négligences émotionnelles ou physiques et le harcèlement.

Le traumatisme infantile multiplie par 15 le risque de troubles borderline plus tard dans la vie

Les traumatismes infantiles augmentent significativement le risque de recevoir un diagnostique de trouble psychique plus tard dans la vie. C’est ce que révèle une étude menée par les chercheurs de l’Hospital del Mar Medical Research Institute publiée dans le journal European Archives of Psychiatry and Clinical Neuroscience ; une étude qui compile les données de 93 000 cas provenant de 14 études et méta-analyses publiées dans des revues spécialisés, la première à prendre en compte toute la diversité des troubles de santé mentale.

Chez les enfants victimes de violences psychologiques, le trouble le plus communément diagnostiqué est l’anxiété.

Les traumatismes à cette étape de la vie augment également les risques de psychose, de troubles obsessionnels compulsif et de trouble bipolaire. Il est significatif que les personnes qui ont fait l’expérience d’un traumatisme pendant l’enfance étaient 15 fois plus susceptibles d’être diagnostiqués d’un trouble borderline de la personnalité plus tard dans la vie. Parmi les troubles borderlines, l’impulsivité majeure et une instabilité marquée des émotions, des relations interpersonnelles et de l’image de soi.

Les traumatismes infantiles les plus communs sont les violences psychologiques, physiques et sexuelles, ainsi que les négligences émotionnelles ou physiques et le harcèlement.

D’autres traumatismes peuvent avoir des effets dramatiques sur la santé mentale, plus tard dans la vie :  les catastrophes, les morts violentes ou la violence familiale peuvent affecter les enfants, générant des changements structurels et fonctionnels dans le cerveau qui préparent la voie au développement de troubles mentaux“, précise Neuroblog

Pour accéder à l’article en anglais, cliquer ici.

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