Déclaration orale de Perrine Bruvier, en tant que représentante d’IFFD, à la Commission pour le Développement Social 2023, le 13 février, sur la “Family Science” comme clé pour comprendre tous les types de familles et comment les relations familiales nous affectent personnellement, ainsi que nos familles et la société.
Depuis le Sommet Mondial pour le Développement Social à Copenhague en 1995, la Commission pour le Développement Social (CSocD) est l’organe clé des Nations Unies chargé du suivi et de la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Copenhague.
Accéder à l’original en anglais via ce lien.
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Délégués, Mesdames et Messieurs,
Afin d’apporter des contributions substantielles au débat sur la politique familiale, la Fédération internationale pour le développement de la famille s’est activement impliquée dans la promotion de l’approche de la Family Science, ou la Science de la Famille, dans les recommandations pour l’élaboration de politiques familiales.
Nous comprenons que la science de la famille – l’étude scientifique des familles et des relations interpersonnelles étroites – est essentielle pour comprendre tous les types de familles et comment les relations familiales nous affectent personnellement, ainsi que nos familles et la société. La recherche en sciences de la famille nous montre des stratégies pour établir des relations solides, des façons d’être parent efficacement et bien plus encore pour soutenir le bien-être des familles, ce qui crée une société meilleure pour tous.
Il est devenu crucial d’aborder les grands enjeux sociétaux du XXIe siècle. Un nombre croissant de facultés et de programmes universitaires aux États-Unis et au Canada intègrent le terme «sciences familiales» dans leurs curriculum. Au moins 165 départements universitaires et programmes universitaires l’utilisent actuellement. Grâce à leur travail dans de nombreuses carrières, les universitaires et les professionnels des sciences de la famille créent une meilleure compréhension des familles, et ils permettent aux familles de contribuer au bien-être de leurs membres et de devenir de véritables agents de développement.
Leurs connaissances et leur expertise signifient qu’ils sont particulièrement qualifiés pour de nombreux types d’emplois visant à mieux comprendre, renforcer et autonomiser les familles, tels que les services familiaux, les services sociaux, l’éducation de la petite enfance, l’enseignement universitaire, la recherche en sciences familiales, l’éducation parentale, les programmes pour les jeunes, les services de soutien à la thérapie familiale, médiation en cas de divorce, services de protection contre les abus, analyse des politiques familiales, défense de la protection de l’enfance, programmes et services de santé publique, direction d’ONG, programmes familiaux mondiaux, défense internationale des droits de l’homme, services aux familles d’immigration et de migrants, évaluation de programmes, médias et services technologiques.
En établissant des liens entre les familles, les sciences de la famille et le but du plein emploi et d’un travail décent, comme proposé par le thème prioritaire de la Commission pour le développement social de cette année (CSocD61), nous espérons fournir de nouveaux conseils aux gouvernements, à la société civile, universitaires, écoles, employeurs et autres parties prenantes sur la meilleure façon de préparer les jeunes à réduire les inégalités pendant que nous nous remettons de la pandémie et d’intensifier nos efforts pour atteindre les objectifs de développement durable, tels qu’exprimés par les objectifs 5, 8 et 10.
Merci, monsieur le président.