La préférence du sexe de l’enfant en Europe et ses implications

Il peut s’agir d’une évidence, la voici confirmée par la recherche : lorsque le premier enfant d’un couple est du sexe qui retient leur préférence, ces derniers ont moins de chances de se relancer dans un nouveau projet de parentalité. À l’inverse, le rythme des naissances est plus soutenu dans le cas où le premier enfant ne correspond pas à la préférence des parents.

La préférence du sexe de l’enfant en Europe et ses implications

Le journal scientifique anglophone Demographic Research a publié un article intitulé “La préférence du sexe pour les enfants en Europe : le sexe des enfants, la probabilité et la planification des naissance” (en anglais : “The sex preference for children in Europe: Children’s sex and the probability and timing of births”), rédigé par Ewa Cukrowska-Torzewska et Magdalena Grabowska.

Les préférences des parents quant au sexe de leurs enfants peuvent avoir des répercutions sur leur fertilité, résultant en une probabilité variable d’avoir un ou plusieurs enfants de plus selon le sexe du premier né.

En Europe, une préférence marquée pour le sexe féminin

Les chercheures démontrent que les parents, en Europe, préfèrent avoir un enfant de sexe féminin. Cela implique une plus grande probabilité de ne pas vouloir de deuxième enfant si le premier est une fille.

Une planification et un rythme des naissances qui varie du fait des préférences

L’étude démontre également une plus grande probabilité d’avoir un troisième enfant si les deux premiers sont du même sexe ; ainsi qu’une plus grande probabilité d’avoir plus rapidement un enfant si le sexe du premier ne correspond pas à la préférence des parents.

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