Grossesse : le stress affecte le développement émotionnel des enfants, confirme Northwestern
Ce n’est pas une surprise, et l’Université Northwestern (Illinois, États-Unis) le confirme : non seulement l’expérience du stress mais surtout le type de stress vécu pendant la grossesse affecte le développement émotionnel de l’enfant à naître.
L’étude publiée le 7 septembre 2022 par le journal scientifique Infancy.
Les femmes enceintes présentant de plus importantes fluctuations de stress d’un moment à l’autre ont des enfants qui ressentent plus fortement la peur, la tristesse, la détresse à l’âge de 3 mois que les mères dont le niveau de stress varie moins, qu’il soit généralement haut ou bas, selon l’étude de l’Université Northwestern qui s’est penchée sur la trajectoire du développement de l’enfant avant la naissance.
La recherche avait précédemment identifié que la détresse des mères pendant la grossesse était liée au tempérament et au comportement de l’enfant, mais cette étude est la première à prendre en compte les variations de stress en temps réel, plutôt que l’expérience générale moyenne du stresse
“Il se passe quelque chose dans la grossesse, quand la mère fluctue entre des émotions extrêmes, qui prédispose l’enfant à avoir des émotions négatives. Ce type de stress se traduit par de l’instabilité dans les expériences de la vie quotidienne, des facteurs de stress externes imprévisibles ou de l’instabilité dans la manière de percevoir les expériences vécues, et pourrait avoir des implications importantes pour le développement émotionnel de l’enfant.”
Leigha MacNeill, Autrice principale de l’étude
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