“Le coût d’être mère” : la maternité est une des trappes à pauvreté

“Faites des mères, faites des précaires ? À quelques jours de la fête des pères, rappelons que mères et pères ne sont pas égaux dans la parentalité“, commente Floriane Directrice des affaires publiques et juridiques chez Fondation des Femmes, qui avec L’Observatoire de l’émancipation économique des femmes a publié la note des expertes Lucile Quillet et Lucile Peytavin “Le coût d’être mère”.
Constat : Ce sont bien les mères qui paient le plus lourd tribut de la parentalité : du soupçon de maternité et de son impact sur la carrière ; le manque de solution de garde assumé en majorité par les mères et les difficultés à retrouver un emploi après cette expérience.
L’objectif annoncé par le rapport est clair : mettre à jour les trappes à pauvreté qui enferment les femmes, dont la maternité, et proposer des recommandations concrètes afin que la parentalité puisse être un épanouissement tant pour les femmes que pour les hommes.
Éléments clés :
- 20% des parents, sont sans mode de garde.
- Seules 5% des familles les plus modestes ont accès à une place en crèche, et 3% à une assistante maternelle.
- Alors les femmes s’éloignent de l’emploi et perdent en revenus sur le long-terme : le passage à temps-partiel après une naissance est dix fois plus important pour les mères que pour les pères. En réduisant la part de travail rémunéré de leur emploi du temps, les femmes augmentent le travail domestique gratuit.