Les bienfaits de la présence paternelle pendant et avant la grossesse
Cet article inaugure la série “la longue liste des effets positifs de la paternité engagée”, inspiré par “The Science of Dad and the Father Effect”, publié sur le média américain Fatherly et évoquée par le site Daddilife.
Si la recherche scientifique que la présence et le soutien des pères pendant la grossesse à des effets sur la santé physique et mentale de la femme enceinte, la recherche a également récemment démontré que la présence des pères avait un effet direct sur la santé des enfants in utero.
Une meilleure santé de la mère et de l’enfant pendant la première année
L’Université de Floride a démontré que moins enfants décédaient pendant la première année (quelqu’en soit la cause) quand les pères étaient présents et impliqués pendant la grossesse de leur partenaire. Par contraste, les enfants ayant des pères absents ont plus de chance de décéder prématurément, et d’avoir un poids à la naissance plus faible. Les complications de santé des mères sont plus probables quand les pères ne sont pas impliqués.
Résultats émotionnels et comportementaux
Une étude de l’Université de Cambridge a démontré que les pères qui sont stressés pendant la grossesse de leur partenaire ont plus de chances d’avoir des enfants faisant l’expérience de problèmes émotionnels et comportementaux pendant la petite enfance.
Si les résultats sont avérés même lorsque la mère ne démontre pas de niveau de stress anormal, la recherche n’a pas encore identifié comment le stress paternel de transmet aux enfants avant la naissance.
La santé des pères importe avant même la conception
On pense désormais que l’influence du père sur la santé de l’enfant commence dès la conception. De plus en plus d’éléments probants démontrent même que l’âge, la santé et le style de vie des pères dès quelques mois avant la conception influent sur le bien-être de leurs enfants après la naissance.
Une paternité engagée contre le sexisme
L’importance de la qualité du lien parental est de longue date connue des sciences sociales, ainsi que son impact sur l’épanouissement de l’enfant.
Cependant, ce sont souvent les mères qui font l’objet d’études et de recommandations, portant la charge mentale de l’amélioration du lien à l’enfant, qui dans un contexte de moindre accès aux réseaux de soutiens communautaires (famille au sens large, travail, services publiques), peuvent faire l’expérience de problèmes de santé physique et mentale.
Une approche plus égalitaire, davantage orientée vers la co-responsabilité parentale doit souligner l’importance du rôle du père, l’occasion d’infléchir les vieux stéréotypes de pères détachés et absents.