Séniors : le mentorat pour lutter contre la crise de la solitude
Mentorat, solitude et cohésion sociale
Le rapport 2023 des Petits Frères des Pauvres sur la solitude dépeint une situation de fragilisation des liens sociaux entre les générations, dont souffrent particulièrement les séniors.
Parmi les préconisations, les Petits Frères des Pauvres défendent le maintien des seniors dans l’emploi et le développement d’actions de tutorat et de mentorat.
“Je suis convaincue qu’une lecture juste et actualisée des mécanismes de construction des liens entre les générations est indispensable pour favoriser une meilleure cohésion sociale en proposant des réponses adaptées aux réalités que vivent nos concitoyens, quels que soient leur âge, leurs aspirations, leurs diversités et leurs fragilités“, déclare Anne Géneau, présidente des Petits Frères des Pauvres.
Jeunes et séniors : une volonté de se rencontrer
Pour les auteurs du rapport, “parmi les 10 enseignements de ce nouveau rapport consacré aux liens entre les générations prédomine nettement l’envie chez les jeunes comme les personnes âgées de créer et maintenir des liens intergénérationnels. Non, jeunes et vieux ne sont pas indifférents aux liens qui les unissent. Mieux, ils en attendent davantage.“
- Pour les 25 % de 60 ans et plus qui voient moins leurs enfants, l’éloignement géographique est le premier motif de la diminution des relations intrafamiliales avec 62 % de réponses.
- Pour les jeunes (84 %) comme les plus âgés (90 % et même 91 % pour les 80 ans et plus), la première action qui favorise les rencontres entre générations, c’est l’engagement bénévole. Une bonne nouvelle pour l’association Les Petits Frères des Pauvres qui sait combien le bénévolat a des bénéfices multiples : le don de temps, l’utilité pour une cause et une occasion de contacts entre générations.