Préparations pour nourrissons : l’OMS contre les stratégies de commercialisation abusives dénonce l’échec de politiques publiques
Une nouvelle série de trois articles publiés en février 2022 dans la revue The Lancet (en anglais) dénonce l’influence de l’industrie, notamment le lobbying contre les mesures vitales de soutien à l’allaitement maternel, mettant gravement en péril la santé et les droits des femmes et des enfants.
Allaitement : l’OMS dénonce l’échec des politiques publiques
« Ces nouveaux travaux de recherche mettent en évidence le vaste pouvoir économique et politique des grandes entreprises de préparations pour nourrissons, ainsi que les graves échecs des politiques publiques qui empêchent des millions de femmes d’allaiter leurs enfants », a déclaré le Professeur Nigel Rollins, Scientifique à l’OMS et auteur d’un article sur la commercialisation des préparations pour nourrissons.
« Des mesures doivent être prises dans différents domaines de la société pour mieux aider les mères à allaiter aussi longtemps qu’elles le souhaitent, parallèlement aux efforts visant à lutter une fois pour toutes contre la commercialisation abusive de préparations pour nourrissons ».
Compte tenu des contributions significatives de l’allaitement maternel à la santé des personnes, la série d’articles de la revue The Lancet recommande un soutien beaucoup plus important à l’allaitement maternel dans les systèmes de soins de santé et de protection sociale.
Sondage OpinionWay : 72% des Français sont favorables à l’allongement de la durée légale du congé maternité de 16 à 26 semaines dès le premier enfant.
Selon le 2e baromètre OpinionWay pour Familles durables, les trois quarts des Français sont favorables à une augmentation du congé maternité. Une analyse des résultats précis permet cependant d’identifier que 78% des femmes y sont favorables, contre 65% des hommes.
Chez les 25-34 ans, 85% sont favorables à cette mesure. Si 33% des Français sont favorables à l’idée d’augmenter et rendre obligatoire le congé paternité, cette option récolte l’assentiment de 51% des -34 ans.
Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1009 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération, de région de résidence. Les interviews ont été réalisées les 11 et 12 janvier 2023.