Royaume-Uni : des loyers 10% plus chers font baisser la natalité de 2 à 4%
Selon une analyse menée en 2012 par Elizabeth Washbrook de l’Université de Bristol, une augmentation des prix des loyers aurait, dans le contexte britannique, des effets négatifs sur la natalité. Si les effets sont différents pour les locataires et les propriétaires, le résultat final demeure le même pour la société.
Natalité : l’augmentation des loyers accélèrent mais ne changent pas le comportement des propriétaires
Une augmentation de 10% du prix moyen des maisons au cours d’un mois donné augmente la fécondité des propriétaires de 2,4% au cours de l’année suivante, démontre Elizabeth Washbrook.
Cependant, les taux de fécondité cumulatifs reviennent à la normale d’ici deux ans, suggérant que l’effet sur la fécondité des propriétaires concerne plutôt le calendrier de la fécondité que la taille de la famille complète.
Particularité, des analyses supplémentaires montrent que les effets positifs sur la fécondité observés chez les propriétaires se limitent aux naissances de deuxième ordre et supérieures.
Moins de bébés : les couples locataires affectées par les augmentations de loyers
En revanche, il existe des preuves d’effets négatifs retardés pour les locataires. Une augmentation de 10% du prix moyen des maisons au cours d’un mois donné n’a aucun effet significatif sur la fécondité des locataires au cours des 12 mois suivants.
Cependant, deux ans plus tard, les taux de fécondité sont plus bas de l’ordre de 2 à 4%. Les taux de fécondité pour ce groupe restent plus bas trois ans plus tard, suggérant que les augmentations de prix des loyers affectent la fécondité complète ainsi que le calendrier des naissances.
Les effets négatifs sur la fécondité observés chez les locataires privés, tout comme ceux des propriétaires, se concentrent sur les naissances de deuxième ordre et supérieures.