France : le suicide, première cause de mortalité maternelle

Un suicide tous les quatre jours, soit 17% des morts maternelles intervenues dans l’année suivant la naissance, c’est une des informations contenues dans le rapport conjoint de l’Inserm et de Santé Publique France. Un partage Familles Durables.

France : le suicide, première cause de mortalité maternelle

Selon le rapport conjoint de l’Inserm et de Santé Publique France publié le 3 avril dernier sur les morts maternelles, le suicide est la première cause de mortalité maternelle considérée jusqu’à un an après la fin de la grossesse.

Entre 2016 et 2018, 272 morts maternelles ont été enregistrées en France, soit une mort tous les 4 jours et un ratio de mortalité maternelle (RMM) considérée jusqu’à un an de la fin de la grossesse de 11,8 décès pour 100 000 naissances vivantes, sans diminution par rapport aux périodes précédentes“, rapporte le site SanteMentale.fr

Pour accéder au rapport, cliquer ici

L’ENCMM (enquête nationale confidentielle sur les morts maternelles) est une enquête menée régulièrement par Santé publique France via le CNEMM (Comité national d’experts sur la mortalité maternelle) et mise en œuvre de manière opérationnelle par l’équipe de recherche en épidémiologie Périnatale, Obstétricale et Pédiatrique (EPOPé) de l’Unité Inserm U1153. L’ENCMM étudie l’ensemble des décès maternels en France.

Vous devriez aussi aimer
Afficher plus

Le Comité économique et social européen appelle à “aider les personnes à concrétiser leurs aspirations familiales”

“L’Europe doit trouver une issue.” Alors que “le faible taux de natalité, qui continue de diminuer, est à l’origine du défi démographique”, le CESE appelle entre autres à “augmenter le nombre d’enfants en soutenant les parents.” C’est l’une des recommendations contenues dans l’avis adopté par l’organe consultatif européen le 18 septembre 2024, afin de limiter les effets négatifs du vieillissement de la population européenne sur l’évolution du marché du travail, de l’économie, de la société et des systèmes sociaux. Un partage Familles Durables.
Afficher plus

95% des parents d’enfants en situation de handicap inquiets pour l’avenir

Entre janvier et mai 2023, l’UNAPEI a mené une enquête auprès de 3 940 parents ayant un ou plusieurs enfant porteurs d’un trouble du neurodéveloppement, en situation de polyhandicap ou handicap psychique. Les résultats le confirment, la vie des parents d’enfants en situation de handicap ne ressemble à aucune autre : impact sur la santé et le moral, impact sur la vie professionnelle, sentiment d’exclusion et d’isolement, inquiétudes… Mais l’enquête intitulée « La Voix des Parents » met aussi en lumière, à travers leurs témoignages, la force de ces parents, leur volonté de vivre leur vie malgré les obstacles, leur fierté de voir évoluer leur proche. Familles Durables en partage les chiffres clés.
Afficher plus

France : explosion du coût d’un mois de vie décente en famille en 3 ans

Alimentation, logement et transport… Selon l’UNAF, le budget type nécessaire à un mois de vie décente en France a considérablement augmenté entre 2021 et 2024. Un chiffre particulièrement important alors 28% des parents ayant renoncé à avoir le nombre d’enfants qu’ils auraient souhaité explique leur situation par le coût financier d’élever un enfant de plus. Dans un contexte de vieillissement de la population, alors que le nombre souhaité d’enfants est beaucoup plus élevé que la fécondité observée, il apparait essentiel de soutenir davantage les familles pour qui la vie coûte davantage. Un partage Familles Durables.
Afficher plus

USA : le stress parental déclaré problème de santé publique

Alors que quasiment la moitié des parents américains déclare subir un stress quotidien “écrasant”, l’administrateur de la santé publique des États-Unis appelle a urgemment mieux soutenir les parents, les soignants et les familles, mais aussi à abandonner la quête d'une perfection parentale impossible à atteindre "qui rend les gens malade". Un partage Familles Durables.
Afficher plus

Transmission des traumatismes à travers les générations : les nouveautés de l’épigénétique

Guerres, famines, catastrophes naturelles, stress intenses… des effets psychologiques pour les victimes, mais aussi pour leurs descendants ? De nouveaux éléments issus de la recherche épigénétique confirment que les traumatismes vécus par nos ancêtres peuvent continuer d’avoir un impact sur notre santé mentale. Bonne nouvelle : ces effets ne sont pas irréversibles. Un argument en faveur d’une meilleure prise en considération des problèmes de santé mentale et de la démocratisation des démarches thérapeutiques. Un partage Familles Durables.