L’impact des violences obstétricales sur le post-partum enfin étudié

L’expérience de violences obstétricales a évidemment un impact sur la construction de la parentalité dans les premières semaines de vie de l’enfant. C’est le sujet sur lequel s’est penchée Marine Jourdan dans la thèse qu’elle a défendue devant l’Université Paris 13.
Photographie Oleksandr Pivalny

L’impact des violences obstétricales sur le post-partum enfin étudié

Vécu de la maternité et du post-partum chez des femmes déclarant avoir subi des violences obstétricales, une recherche qualitative exploratoire.“ C’est le titre de la thèse de doctorat de médecine présentée par Marine Jourdan à Université Paris 13 relayée par l’Alliance francophone pour l’accouchement respecté (AFAR).

Les participantes ont d’abord décrit ce qu’elles avaient vécu comme violent dans leur prise en charge : un manque d’information, un non-respect du consentement, une non prise en compte de leur douleur, et un accompagnement inadéquat au cours de leur accouchement et dans le post partum. Suite à leurs expériences, les participantes ont construit différentes représentations. La relation soignant-soignée est considérée en termes de lutte et de domination au sein de la maternité devenue un champ de bataille. Ces interactions ont participé à la construction de leur image maternelle, plus ou moins légitime et compétente face à leur nouveau-né. 

Le concept de violences obstétricales a été introduit dans les années 1990 en Amérique Latine. En 2018 en France, le Haut conseil à l’égalité hommes femmes a identifié « 6 types d’actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical, dont certains relèvent des violences ». L’objectif de cette recherche est d’explorer les représentations des femmes se déclarant victimes de violences obstétricales dans la construction de leur parentalité, et de la relation aux soins.

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